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gpso (grand paris seine ouest) - Page 7

  • VANVES ET GPSO : MONTEE EN PUISSANCE D’UNE INTERCO MENACEE PAR LA METROPOLE DU GRAND PARIS

    Deux conseils communautaires se sont tenus autour de la trêve des confiseurs, le 19 décembre pour examiner 60 délibérations diverses et variées dont une grande partie concernait l’habitat, et le 8 Janvier pour procéder à l’installation des représentants des deux nouvelles villes qui ont rejoint GPSO, Velizy avec 9 délégués communautaires  et Marnes la Coquette, avec 2 délégués, après un long processus administratif. Les 95 délégués communautaires ont aussi durant cette soirée,  débattu des orientations budgétaires pour 2014 à un moment où la préparation du budget 2014 s’avére particulièrement difficile pour les collectivités territoriales « prises en étau entre la diminution annoncée des concours financier de l’Etat et la nouvelle étape franchie dans la montée en puissance des mécanismes de péréquation ». 12 M€ de charges supplémentaires et de baisses de recettes devront être pris en compte par GPSO dont 6 M€ uniquement à cause de la péréquation.

    C’est là que se prennent maintenant  les décisions qui engagent l’avenir de nos communes, et les élus ont compris que c’est là que se décident les investissements structurants et les orientations stratégiques du territoire. « Le 3éme tour des élections, pour les postes intercommunaux, sera âpre. Pas pour les indemnités, parce qu’ils savent ce que permet ce niveau. Ce sera davantage le cas qu’aux élections précédentes. On ne pourra plus complétement occulter l’intercommunalité puisque les gens vont voter pour elle. Le mode de scrutin obligera à tenir un discours sur elle » explique un spécialiste. C’est la raison pour laquelle le Blog Vanves au Quotidien s’intéresse à ce qui se déroule à GPSO et  au niveau de la Métropole du Grand Paris, très peu traité dans Vanves Infos mais aussi les revues municipales des autres villes. Même si une épée de Damoclés est dessus de la tête de cette interco qui devrait disparaître le 1er Janvier 2016 à cause de la création de la Métropole du Grand Paris qui supprimera toutes les Communautés d’Agglomération de la Petite Couronne

    A travers les documents des derniers conseils communautaires, les citoyens peuvent avoir accés à de nombreuses infos : 97 chantiers ont été réalisés durant l’été 2013 pour un montant de 39 M€. Suite à l’élargissement des zones de stationnement payant dans notre commune, la ville a dû recruter 2 agents de Surveillance de la Voie Publique supplémentaire. Ce qui porte à 5 le nombre d’ASVP mis à disposition auprés de GPSO qui a  depuis quelques années la compétence stationnement. La situation budgétaire délicate et la diminution constante des subventions alloués pâr le ministère de la culture et de la communication a amené GPSO à engager une réflexsion sur le développement de démarches pédagogiques partagées entre conservatoires inscrits au sein d’un même réseau d’établissements avec des mutualisations possibles de ressources techniques et logistiques.

    En matière de logement, GPSO a attribué une subvention de 458 800 € à Toit et Joie (SA d’HLM) pour la réalisation d’une résidence sociale de 124 logements locatifs sociaux pour étuudiants et jeunes actifs sur un terrain apparenant au Secours Catholique, derrière les bâtiments du Rosier Rouge. Ce chantier dont le coût s’éléve à 12 042 131 € comportera également une créche et une épicerie sociale. En contrepartie, Issy et Vanves bénéficieront de l’attribution de 31 logements sociaux réservés à GPSO dans le cadre de ce programme. Enfin, la Communauté Urbaine qui œuvre en faveur de l’adaptation des logements des personnes âgées et/ou handicapées afin de favoriser leur maintien à domicile en prenant en charge l’intervention d’un ergothérapeute au domicile de la personne, puis en accordant une aide financière d’un montant de 3000 € pour la réalisation des travaux (11 182 € en 2012 pour un montant global de travaux de 39 905 €), a permis à 3 Vanvéens d’en bénéficier au cours de l’année 2013.

    A Suivre : Des aides au logement à l’habitat dégradé

  • VANVES ET SES 6 CONSOEURS DE GPSO ACCUEILLENT CE SOIR VELIZY ET MARNES LA COQUETTE

    Velizy et Marnes La Coquette ont donc rejoint la Communauté d’Agglomération (CA) de GPSO (Grand Paris Seine Ouest) depuis le 1er Janvier 2014, créant ainsi  un EPCI  de 320 000 habitants avec un bassin de 200 000 emplois. Ce qui est assez important en IDF et situe GPSO après Plaine Commune (93). A peine, 8 jours plus tard, Le conseil communautaire se réunit ce soir pour procéder à quelques changements au niveau de l’exécutif en élisant 2 nouveaux vice présidents, les maires de ces deux communes, Joel Loison (Velizy) et Christiane Barody-Weiss (Marnes La Coquette) qui est vice présidente au Conseil Général des Hauts de Seine chargée des colléges, et des conseillers communautaires puisqu’il faut intégrer les représentants de ces deux communes. Du coup, au prochain renouvellement, après les élections municipales, Vanves devrait perdre un siège. D’autres questions sont inscrites à l’ordre du jour de ce conseil communautaire qui débutera à 18H30 à l’Hôtel de ville de Boulogne : le débat d’orientation budgétaire, et des délibérations présentées par Bernard Gauducheau  dans les domaines du développement durable, de l’environnement et de l’assainissement qui est son domaine de compétence, mais aussi ceux de la voirie, du stationnement et de l’espace public car il assure l’intérim du maire de Sévres à la suite de son accident de santé.

    Les observateurs ont pu constater que l’arrivée de ces deux communes au sein de GPSO pourrait se résumer ainsi : « faisons contre mauvaise fortune, bon cœur » : « Nous sommes entrés dans GPSO parce qu’il ne fallait pas rester tout seul, entouré par de grandes intercos,  ou sinon on se serait fait inclure automatiquement dans l’une d’entre elles. Car avant que n’arrive ce nouveau projet de loi sur la Métropole du Grand Paris, nous avions l’obligation d’en rejoindre une. Comme nous travaillons déjà et beaucoup avec des communes comme ville d’Avray, Meudon où se trouve notre trésorerie, que nous connaissons bien tous les maires de ces villes voisines, nous avons choisi d’entrer à GPSO » expliquait la maire de Marnes La Coquette à Première Heure, journal d’information politique dans les Hauts de Seine en reconnaissant « qu’on n’en avait foncièrement pas besoin, car nous arrivons à nous débrouiller tout seul. Mais comme la tendance est d’aller vers un territoire entièrement recouvert par des intercommunalités, nous avons fait le choix d’aller où cela nous paraissait le plus judicieux : comme nous étions déjà dans le schéma de cohérence territoriale (SCOT), le syndicat des Côteaux et du Val de Seine, depuis 4 ans, nous avons choisi GPSO ». 

    Pour le maire de cette plus petite communes des Hauts de Seine, en nombre d’habitants, «  cette Communauté d’Agglomération  nous apportera une expertise que nous n’avons pas, notamment au niveau de la voirie où Marnes la Coquette dispose de 3 personnes, GPSO se chargeant depuis 3 ans, de  la viabilité hivernale, de l’assainissement, de l’entretien, des gros marchés publics, des déchets, des transports avec des lignes partagées avec les communes riveraines. Cela va nous donner un poids que nos n’avons pas, car nous n’avions aucun moyen de pression, avec nos 620 foyers ». A noter qu’aux prochaines municipales, comme ce fut le cas en 2008, la maire sortante ne devrait pas avoir de concurrents, et sa liste, être la seule à se présenter.  

    Velizy a choisi de rejoindre GPSO  plutôt que Versailles Grand Parc  « tout d’abord parce que notre bassin de vie de Velizy Villacoublay est commun avec celui des deux villes de GPSO, Meudon et Chaville. Nous sommes en continuité urbaine avec elles alors qu’avec Versailles Grand Parc, nous sommes en continuité territoriale mais à travers la forêt. Mais une forêt, même s’il est agréable de s’y promener ne constitue pas un bassin de vie. Ensuite, sur le plan des perspectives de développement, nous pensons que nous avons plus de probabilité d’opportunité de développement économique notamment avec GPSO qu’avec Versailles Grand Parc qui ne peut que se développer qu’à travers Satory, c'est-à-dire vers le sud Ouest en direction de Guyencourt, ce qui nous exclut complètement. Par contre, GPSO ne peut se développer que vers son sud, et en direction du plateau de Saclay sur lequel est prévu, à terme, un cluster, et donc un bassin économique. Nous sommes sur la trajectoire, ce qui veut dire que toutes les opportunités de développement de GPSO ou de Saclay, l’un  vers l’autre, nous engloberont forcément. Nous avons donc des synergies à développer dans ce cadre de là. C’est le point le plus important qui a pesé le plus dans notre choix » expliquait Joel Loison (DVD), son maire à Première Heure.

    Mais voilà, le projet de Métropole du Grand Paris a jeté le trouble depuis qu’il prévoit la suppression des intercommunalités en petite couronne. La presse locale (yvelinoise) a fait état de divergences au sein du conseil municipal entre le maire Joel Loisin (DVD) et l’UMP Pascal Thévenot, ex-adjoint,  qui a reçu l’investiture de l’UMP 78 pour conduire une liste aux Municipales. Ce dernier étant « farouchement opposé à ce rattachement » demandait un débat « pour sortir du flou qui entoure le projet de Métropole Grand Paris dont dépend l’avenir de GPSO ». Alors que le maire s’en tenait à ce qui est prévu par le texte qui lui laisse le temps de voir puisque la suppression des intercommunalités est prévu le 1er Janvier 2016. D’ailleurs un amendement UMP déposé à l’initiative de Valérie Pécresse et d’élus des Hauts-de-Seine et de l’Essonne, donne la possibilité pour les communes de grande couronne, membres d’une intercommunalité de la petite couronne de décider de ne pas être intégrées dans la Métropole du Grand Paris. Il prévoit que l’adhésion de ces communes à la Métropole doit faire l’objet d’une délibération expresse du conseil municipal avant le 30 septembre 2014. « L’intégration des communes dans la Métropole se fera ainsi sur la base du volontariat et non plus de manière automatique, ce qui préserve l’autonomie des communes ».

    Grâce à cet amendement, des communes telles que Vélizy, Maurecourt, Wissous ou Verrières-le-Buisson, condamnées à être absorbées par la Métropole et à perdre toutes compétences en matière de logement, d’urbanisme et de développement économique, et tout contrôle sur une partie de leurs impôts, ont retrouvés ainsi une porte de sortie pour échapper à ce monstre bureaucratique, comme l’avait espéré le maire de Velizy dans Première Heure. « Cet amendement est un soulagement pour les habitants de ces communes qui pourront garder la main sur le visage de leur ville et ne pas se voir imposer depuis Paris des décisions dont ils ne veulent pas ».  

  • REFECTION DE 5 RUES DE VANVES POUR 2 M€ : LE MAIRE INVENTE LA DEAMBULATION INAUGURALE

     Comme le rappelle souvent les Guignols de l’Info, « la politique, c’est un métier ». Vanves a un maire qui s’y connaît dans ce domaine, l’a encore démontré samedi matin à l’occasion de l’inauguration des rues Louis Dardenne, Marcel Martinie, Pasteur, Marcel Yol et Murillo. Bernard Gauduchea a embarqué tout son monde de personnalités et d’élus vanvéens de la majorité comme de l’opposition,  dans une déambulation inaugurale du carrefour  Louis Dardenne/République/Vieille Forge à Murillo : « Rien de mieux que de constater sur le terrain, grâce à cette visite matinale aux vertus pédagogiques » déclarait il. Comme par hasard, deux petits groupes de militants et d’élus avec une flamme bleue et son visage se trouvaient ce jour là  sur le passage, Place de la République et Carrefour de l’Insurrection devant la Poste. « Ils ont besoin de rattraper leur retard (de campagne) » confiait le directeur de campagne de la liste PS tout à fait serein devant ce déploiement de force (électorale).

    Il a fallu une petit heure pour ce « marathon vivifiant » conduit par bernard Gauducheau, avec à ses côtés Yann Texier le référent administratif de terrain de GPSO, pour écouter et prendre note des réflexions des riverains rencontrés ou des invités, comme justement au départ, rue Louis Dardenne : L’ancienne rue Normande, étroite, dégradée au fil du temps, n’est plus reconnaissable grâce notamment à des trottoirs élargis où se garent sauvagement des véhicules car ils manquent quelques potelés ou poteaux pour les empêcher. A chaque étape, le maire expliquait les travaux réalisés, revêtement de la chaussée, trottoirs, de l’éclairage à « grand champ » au dessus des arbres rue Marcel Martinie, avec au carrefour au niveau de la rue Sadi Carnot, un plateau su-relevé de la chaussée pour faire ralentir les véhicules, jardinières à des endroits spécifiques pour éviter du stationnement abusif. Place Albert Legris nouvel arrêt, nouvelles explications, avant de rejoindre la rue Murillo, sans prolonger la déambulation jusqu’à la rue Marcel Yol avec son nouveau tapis de chaussée, la rue Pasteur…

    « 2 M€ d‘investissement dont 785 000 € pour les rues Marcel Martinie et Pasteur, 500 000 € pour Louis Dardenne, 544 000 € pour Murillo , 65 000 € pour Marcel Yol. Des sommes importants pour réaménager, rénover 20 000 m2 de surfaces. GPSO y a contribué pour 1,6 M€, la ville pour 320 00 € avec l’aide du Conseil Général Général pour les rues Marcel Martinie et Pasteur suite à la municipalisation de ces voies départementales puisqu’il s’engage à les remettre en état avant de les céder aux communes. Il en sera de même pour la Rue Jacques Jézequel en 2014 » a indiqué le maire en ajoutant « On rattrape le retard d’une dizaine d’années pour remettre à niveau 16 km de voiries à Vanves. On a fait beaucoup de chose mais pas encore tout fait ».

    « Le parti pris et choisi a toujours été   - alors que ces voies publiques ont été conçu pour assurer une circulation  le plus fluide possible et la plus rapide – de sécuriser ces voies publiques pour les piétons et les vélos. Nous avons fait un choix en souhaitant que les vanvéens se réapproprient cet espace public, même si cela doit nuire à ceux qui ne font que traverser notre commune » a-t-il expliqué en revenant sur sa démarche. « On perd des places de stationnement avec ces aménagements mais les habitants comprennent que l’espace public n’est pas un espace privé, qu’il n’y a pas un droit à stationner mais un droit d’arrêt, une possibilité de s’arrêter. Et que le stationnement soit réglementé et payant. La première étape rue de Chatillon n’a pas été évident.  On a eu le droit à des pétitions. On n’a pas cédé. Un mois après, les riverains nous félicitaient. Et d’autres l’ont souhaité dans leur rue pour fluidifier le stationnement ».